Êtes-vous fragile?

La fragilité précède toujours la perte d’autonomie. Cependant, elle reste réversible.

Aussi, si vous vous sentez fatigué, que vous perdez du poids, que n’avez plus envie de sortir, que vous marchez plus lentement et de moins en moins souvent, cela signifie que vous êtes devenu « fragile ».

Une consultation chez votre médecin traitant s’impose. Elle permettra d’évaluer vos besoins spécifiques afin de retarder une perte plus sérieuse d’autonomie et l’entrée dans la dépendance…

      40% des plus de 65 ans présentent des signes de fragilité

Ein Paar Senioren bekommt Beratung zu Finanzthemen am Tisch

En effet, l’Institut des Sciences du Vieillissement et de prévention de la dépendance (IHU de Toulouse) rapporte que 40% des personnes âgées de plus de 65 ans présentent des signes de pré-fragilité et de fragilité tels que:

  • La fatigue
  • La diminution de la force musculaire
  • La lenteur de la marche
  • La perte de poids
  • La peur de tomber
  • Le ralentissement de l’activité physique
  • La sédentarité

Or, il importe de repérer très tôt ces signes précurseurs de la perte d’autonomie car une fois installée celle-ci devient difficilement réversible.

Afin de sensibiliser les personnes âgées ainsi que leurs proches sur la notion de fragilité, le Gérontopôle de Toulouse vient de diffuser le clip suivant:

L’objectif visé est de retarder l’entrée dans la dépendance en préservant l’autonomie le plus longtemps possible à travers une véritable politique de prévention.

Il s’agit de repérer très tôt d’éventuelles maladies liées à l’âge pour pouvoir mieux les traiter.

Parmi les plus fréquentes, les maladies cardio-vasculaires représentent la première cause de décès. Or le contrôle de l’hypertension, entre autres, permet de prévenir le risque de survenue d’un Accident Vasculaire Cérébral (AVC). Les traitements anti-hypertenseurs étant très efficaces.

Viennent ensuite les démences, dont la maladie d’Alzheimer qui affecte 850 000 personnes en France.Bien qu’il n’existe aucun traitement curatif pour l’enrayer, des thérapies médicamenteuses et non-médicamenteuses parviennent à atténuer les symptômes de cette maladie neurodégénérative, offrant ainsi une meilleure qualité de vie aux patients.

Détecter des cancers, traiter l’arthrose, l’ostéoporose, les troubles sensoriels avant qu’il ne soit trop tard.

« Ces pathologies sont à l’origine de la majorité des dépendances. Elles peuvent pourtant être retardées, voire prévenues, et le seront de plus en plus efficacement grâce à la thérapie cellulaire, aux puces ADN, aux biotechnologies…«  explique l’IHU dans son dossier de presse, avant de rappeler que:

« Pour la seule maladie d’Alzheimer, si aucune mesure de prévention n’est mise en œuvre, le nombre des malades doublera d’ici 2050. Si l’âge de début de la maladie pouvait être reculé de 5 ans, ce nombre serait réduit de moitié. »

Des faits qui obligent à une prévention maximale. Elle passe notamment par l’information et le repérage, mais également l’incitation à améliorer ses habitudes alimentaires, à pratiquer d’avantage d’exercices physiques et cérébraux et à conserver une vie sociale le plus longtemps possible.

Sur tous ces plans, prévenir sera toujours guérir.